Good morning, reader gentleman !

Aujourd’hui, il est question du nouveau film de Matthew Vaughn (réalisateur, entre autre, de Kick Ass), Kingsman : Services secrets est un film ô combien britannique, sorti dans nos salles il y a maintenant plus de deux mois.

Je vais donc vous communiquer mon enthousiasme et mon ressenti au travers des lignes qui vont suivre, ces dernières s’adressant en premier lieu aux personnes ayant vu le film puisque l’intégralité de l’histoire sera révélée au grand jour ; le but étant de nourrir votre réflexion des idées plus ou moins fugace qui m’ont traversé après le visionnage de ce long-métrage.

Propriété de la 20thCenturyFox

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RESUME

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L’histoire commence au Moyen-Orient, si je dis pas de bêtises, avec un interrogatoire plutôt musclé entre les fameux Kingsman et un personnage lambda. A cause de la négligence du chef de la mission, Harry Hart, le personnage lambda tente de se faire sauter mais l’explosion est contenue grâce à l’intervention courageuse d’un apprenti Kingsman. Ce dernier était le père du héros que l’on suivra 17 ans plus tard (comme par le hasard hein ?).

A noter que le pauvre Harry Hart, dévasté, tente de se racheter en offrant une médaille aux super-pouvoirs au jeune fils du moribond mort. (En fait c’pas vraiment des super-pouvoirs, c’est surtout que ça lui permet de se sortir d’une situation fâcheuse grâce au numéro de téléphone qu’il y a derrière.)

On se retrouve ensuite en Argentine où l’on rencontre le professeur James Arnold qui s’est fait capturer par on n’sait qui. La providence lui amène Lancelot, un Kingsman qui enquêtait sur sa disparition. Lancelot castagne la gueule de tous les hommes de mains mais là : TCHAK ! Il se fait couper en deux par Gazelle, une femme qui a des lames à la place des pieds, THE bras droit du méchant. Méchant qui apparaît quelques secondes plus tard, le temps de laisser Gazelle couvrir par des draps blancs les différents morts. Car oui, notre méchant à horreur de la vue du sang (à tel point qu’il vomit quand il en voit).

On découvre donc Richmond Valentine ! Un milliardaire haut en couleur qui zozotte, et qui fait copain copain avec le professeur. On sait pas encore trop ce qu’il cherche à faire, mais nul doute qu’il poursuit un dessein... Maléfique ! Mouahahahahahahahahahahah !

BON. Les choses sont posées ; rencontre avec le héros.

On découvre donc le jeune Eggsy, un petit racaillou de Londres (?) qui a quelques petits soucis de famille puisqu’on fait connaissance avec une mère un tant soit peu irresponsable, au prise avec un gros dégueulasse qui se trouve être le chef d’une bande de jeunes cons du quartiers. Il évite de trop rester chez lui et donne rendez-vous à ses potes dans un bar de la ville, précisément là où vont venir se rincer la gorge les «hommes de mains» du gros dégueulasse. S’ensuit un fight de regard que Eggsy perd amèrement ; mais pour faire bonne figure, il se débrouille pour piquer leur belle voiture toute neuve. Le problème c’est qu’il fait bordel et se retrouve au poste de police où on apprend qu’il risque d’aller en prison.

Mais c’est là que le numéro de téléphone secret de monsieur Galahad intervient et le sort de ce mauvais pas. Après quelques minutes s’ensuit une bataille mémorable dans le bar de la veille (?) entre les grands débiles et l’espion gentleman. Ce dernier avait proposé à Eggsy, quelques minutes plus tôt, de participer à un test pour devenir le futur Lancelot (poste jadis convoité par son défunt père). Après avoir vu ce que les Kingsman étaient capable de faire, il accepte ni une ni deux.

A partir de là, on alterne les séances d’entraînement d’Eggsy sous la direction de Merlin et l’investigation de Harry Hart. Ce dernier va à la rencontre du professeur Arnold qui n’est plus disparu. En essayant de lui soutirer des informations, une puce implanté dans son cou fait exploser sa tête, réduisant à néant les chances de Galahad d’en savoir plus. Ne se laissant pas démonter, il s’arrange pour dîner avec le grand méchant de l’histoire, Valentine. On y apprend que ce dernier considère la race humaine comme un virus pour la planète terre et compte y remédier dans sa grande bonté.

De son coté, Eggsy finit son entraînement au coté d’une fille : Roxy. Malheureusement pour lui, il a pas les couilles de tirer sur le chien qu’on lui a donné au tout début de la formation alors que elle si. Du coup il se fait baiser, d’autant plus que le flingue était chargé à blanc.

Après avoir discuté avec Eggsy sur le fait de tirer ou pas sur le chien, Harry (qui s'est arrangé pour connaître la localisation du grand mégalo) se rend dans une église ou celui-ci est supposé être. Mais c’est un piège ! Car Valentine enclenche son dispositif secret : une onde qui met dans un rage folle quiconque est à proximité. S’ensuit un massacre pas possible dans l’église (bien évidement, c’est lui qui tue tous les pratiquants présents) à la suite duquel il sort de l’église, immédiatement cerné par Valentine et ses hommes. Après lui avoir révélé que son plan consiste à tuer l’humanité toute entière en leur en offrant des cartes SIM émettrices d’onde de la mort, non sans avoir en tête d’épargner quelques richissimes contributeurs, il lui tire une balle dans la tête.

Eggsy, ayant assisté à la scène depuis l’ordinateur ultra-sophistiqué du défunt, se précipite au QG de Kingsman où il se rend compte que le grand chef de l’organisation (Chester King/Arthur -incarné par Michael Caine-) est de mèche avec Richmond. Il réussit à le tuer de façon ingénieuse et s’en va prévenir Merlin du danger qui les guette.

Lui, Roxy et Eggsy vont donc tenter de faire échouer le plan du grand méchant. Tandis que Roxy s’envolera vers la stratosphère pour défoncer un satellite de Richmond, Merlin et Eggsy s’introduiront dans le repère du zozoteur pour pirater la sécurité de ce dernier. Tout se passe pas exactement comme prévu puisque bien que Roxy ait explosé le satellite de Valentine, ce dernier bricole un système D avec un de ses potes milliardaires et plus rien ne semble l'arrêter, d’autant plus que Eggsy est cerné par la sécurité.

C’est alors que Gifi les idées de génie intervient ! Deux Ex Machina, en veux-tu, en voilà ! Il s’avère que tous les gens présent dans le bunker de Richmond possède une puce protectrice dans le cou (sauf lui et Gazelle) et Merlin s’arrange pour les faire sautées. On assiste à un joli petit feu d’artifice et Eggsy go se fighter avec Gazelle. Après une courte petite bataille épique, Eggsy réussit à tuer, et Gazelle, et Richmond Valentine.

Monsieur ayant sauvé le monde, il ne se sent plus et fonce vers la cellule de la jeune princesse Scandinave qui lui avait promis son cul si ils s’en sortaient. Et c’est avec à la vue du magnifique croupion de la belle blonde et la mine désabusée, envieuse et choquée de Merlin que le film se termine.

Rideau !

Propriété de la 20thCenturyFox

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CRITIQUE

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Il est vrai que je ne suis pas un spectateur difficile. Il est vrai que je n’ai pas forcément autant de recul que des vrais journalistes cinéma. Il n’empêche que j’ai adoré ce film ! Je me suis beaucoup marré (et dans le bon sens, pas comme pour Le Hobbit) et la personne avec qui j’y suis allé ainsi que moi-même sommes sortis de la salle le sourire aux lèvres !

Alors attention ; je n’ai vu aucun des autres films du réalisateur, donc je ne connais pas son travail de mise en scène dans sa globalité, mais dans Kingsman, il est évident qu’elle décoiffe (enfin j’ai trouvé qu’elle décoiffait, ce qui n’est pas nécessairement le cas de tout le monde) ! Notamment pour les scènes de combats avec des plans très inspirés, très fluides, qui colle parfaitement à l’ambiance globale que le réalisateur veut nous communiquer.

Tiens ! Justement ! Concernant les scènes de combat ! Outre le choix des différents plans très réussis, elles sont parcourus d’une violence délicieuse ; je m’explique. A l’instar d’un Tarantino, les effusions de sang, les manières de mourir, le flegme général du reste du film dû aux manières de Galahad, participe à un effet comique certain ! On tombe vraiment dans le ridicule et le surfait : et c’est ça, je trouve, qui est franchement génial ! Alors attention, je ne dis pas qu’on prend plaisir à voir tous ces gens tués de manière surnaturel et ultra-violente (cf la scène de l’église : un très grand moment malgré l’horreur générale) car j’avais quand même un certain malaise à voir tout cela, mais ça reste de toute manière beaucoup mieux amené que dans Saw ou Destination Finale, et je pense que ça apporte réellement quelque chose au film.

Un quelque chose qui veut nous dire que, à la fois on peut faire de «l’humour» avec des morts atroces, un peu à la manière de Happy Tree Friends (oui y’en a qui trouve ça drôle), et à la fois un truc du style :”Bah quoi ? Vous voulez de la violence dans les films ? C’est ça que vous voulez dans les films ?? Bah tenez ! En voulez-vous, en voilà !”.

Et du coup, quitte à choisir entre de la violence banalisée de plus en plus dans les productions hollywoodiennes et de la violence volontairement surfaite, qui amène un effet comique et malsain, et qui participe à l’ambiance barrée du film... Bah moi je préfère la seconde ; LOL le mec il ce fais coupé en 2 ! Cest tro drole ! (Oui, j’avoue cette scène m’a fait trop rire. Le mieux c’est quand, juste après, Gazelle couvre les deux partie du corps !).

Voilà, à mon sens, le gros de la réalisation se trouve essentiellement dans les scènes d’actions. Le reste fait le travail comme il faut.

A noter, deux scènes qui m’ont beaucoup plu, dont l’une qui est absolument terrible :

La première c’est les scènes dans le couloir du repaire du méchant, avec Eggsy qui a tous les hommes de mains à ses trousses. Y’a, à un moment donné, un plan en vue subjective qui m’a inévitablement rappelé la vision d’un FPS de base. Et je trouve ça très malin d’avoir inséré cela. Ca participe au coté ”arcade” et haut en couleur du film, avec cette idée de violence esthétisée.

La seconde, et c’est celle-ci que j’ai trouvé terrible, c’est la scène du... On va l’appeler la scène du «Deux Ex Machina» ; au moment où la puce de tous les acolytes du gros méchant explose grâce à l’intervention de Merlin. Et bah cette scène est juste énormissime. Y’a rien d’autre à dire. Vraiment. Et encore une fois, elle a d’autant plus sa place dans le film qu’elle rappelle l’idée de mort esthétique et comique.

”Encore des morts esthétiques ?! Mais il nous emmerde lui à toujours dire la même chose !” Et bien oui jeune lecteur. Mais c’est terminé, on passe aux personnages !

Bon. Commençons par celui qui nous est présenté comme le personnage principal du film : Eggsy.

Bah... En fait j’ai pas grand à chose à dire sur lui parce qu’il est... Comment dire ? Disons qu’il n’est pas assez surfait pour coller au reste du délire ; trop banal. Dans le sens où (et j’y viendrai après) le méchant comme Hart ont quelque chose de particulier que le personnage campé honorablement par Taron Egerton n’a pas. Ceci dit, bien loin de moi l’idée de critiquer sa performance d’acteur qui est en accord avec la façon dont le personnage m’a semblé être conçu.

Un genre d’Alex Rider ou de Cherub bis ; et c’est dommage car ça n’apporte strictement RIEN au flm selon moi. En plus du fait que la BA joue beaucoup sur le coté jeune espion qui passe de délinquant notoire à intelligent, beau et raffiné. Heureusement que je ne l’ai pas regardée sinon l’envie d’aller voir le film serait tout de suite redescendu.

Après il y a Harry Hart, le mentor de Eggsy dès le premier quart du film. Ce personnage est tellement badass ! Notamment grâce à la stature de son acteur : Colin Firth. Mais aussi parce que si j’avais eu un film de la même trempe avec seulement lui, j’aurais signé direct !

Il se définit dans la suite du film par sa relation avec Eggsy, évidemment. Mais aussi par les quelques scènes qu’ils passent en compagnie du milliardaire mégalo.

La première est absolument dispensable car encore une fois trop «classique» pour un film qui se veut autant «n’importe quoi» : gnagnagna ton père gnagnagna fais attention gnagnagna regarde comme les Kingsman ont la classe gnagnagna. Bref, rien de bien transcendant.

Ce qui vaut vraiment le détour par contre, c’est la manière dont il se positionne par rapport à son antagoniste principal. En fait, le film a quelque chose de vraiment cool et rafraîchissant grâce à leur relation JamesBondesque (sur laquelle je reviendrai, encore une fois, après).

Et bien le méchant ! Parlons-en ! Il est absolument GE-NIAL ! Cet espèce de milliardaire parvenu qui a absolument aucune classe ! Avec un espèce de zozottement ridicule ! C’est tout simplement brillant ! Ca fonctionne tellement bien ! Samuel L. Jackson qui se la joue philanthrope humaniste alors qu’il veut exterminer la planète entière, qui sauve tout ses potes milliardaires, qui trouve ça affreux de tuer un des personnages principaux à un peu plus de la moitié du film... Du bonheur à l’état pur. Il y a tellement de choses à dire sur ce personnage ! J’pense que s’il vous faut vraiment une raison pour voir ou revoir ce film, mais faites-le ne serait-ce que pour toutes les répliques idiotes de ce personnage qui fonctionne parfaitement dans ce film (et son bras droit aussi a quelque chose de James Bondesque et fonctionne très bien mais idem : j’y reviens un poil plus loin).

Un dernier mot sur le reste des personnages. Bah... En fait, comme ils sont tous plus ou moins stéréotypés, j’pense qu’ils fonctionnent tous à peu près comme il faut pour faire avancer l’intrigue comme il se doit mais bon... Y’aurait peut-être eu mieux à faire.

ENFIN BREF. Passons au gros du morceau, à savoir le scénario ; et ce que le film veut faire, ce qu’il fait réellement, ce qu’il fait bien ou mal.

La première chose que j’aimerais mentionner, c’est la manière dont s’est vendu le film auprès de la critique et des spectateurs. J’ai cru comprendre (et ça ne tient qu’à moi), en lisant différentes critiques, notamment dans Premiere, que le film était une sorte de parodie de James Bond. Ou en tout cas c’est ce que j’ai voulu croire, parce qu’en réalité ce n’est pas du tout le cas, et je ne pense pas que les critiques auraient fait une telle erreur de jugement.

Ensuite, après avoir avoir vu et réfléchi sur le film, j’ai relu plusieurs articles et il m’est apparu que le film se vendait plutôt comme une parodie du film d’espionnage moderne. Et je pense que c’est effectivement le cas. Ne serait-ce qu’au travers des quelques dialogues entre Hart et Valentine qui se plaignait du fait que les films d’espions, c’était mieux avant : moins prise de tête, plus drôle, plus fun, beaucoup moins dans la noirceur et le pathos. Et c’est sûrement à cause de ces quelques dialogues que je me suis mis en tête l’idée selon laquelle ce film était une parodie de James Bond ; parce qu’effectivement, quand on compare l’époque de Sean Connery et celle de Daniel Craig, y’a pas photo, c’est exactement ça.

Bon, partant de ce constat-là, je vais essayer de remettre en cause ce statut de film d’espionnage parodique/jeune/fun/qui se renouvelle. Et le scénario va nous y aider.

En effet, y’a deux scénarios dans ce film. Un bateau, et un cool. J’en ai déjà parlé un peu plus haut (je crois) mais tous les passages avec Eggsy sont d’une banalité sans nom. C’est l’histoire vu et revu du gamin qui est orphelin ou presque et qui devient un super-espion-de-la-mort-qui-tue. Et pour un film qui disait réinventer le genre, bah sur ce point on repassera.

PAR CONTRE, y’a une autre partie du scénario qui fonctionne du tonnerre ! C’est celle avec Hart et Valentine. Pareil, j’en ai déjà parlé un peu plus haut, mais tout le film est intéressant seulement grâce à ces deux-là. ‘Fin j’trouve. Et c’est aussi par là même que le «renouveau parodique» intervient : c’est leur relation qui, certes est conventionnelle dans la structure et dans la manière dont elle est amené, permet d’allumer une petite flamme dans nos yeux bienveillants de spectateur. J’ai dû mal à mettre le doigt dessus, mais y’a quelque chose dans leur relation qui va au-delà de la simple rencontre gentil-méchant d’un James Bond classique. Parce que justement ils ne tombent pas dans les poncifs du genre mais tente de les renouveler efficacement en proposant des dialogues et des situations qui se moquent de ces derniers.

Mais une relation gentil-méchant décalée ne suffit pas à faire une parodie de James Bond correct. Il aurait fallu supprimer le personnage d’Eggsy, intégrer une James-Bond-Girl, rajouter des scènes de séductions... Des trucs qui rappellent encore plus un James Bond d'antan ! Le fait de faire un clin d’oeil au gros asiatique de Goldfinger qui découpe tout avec son chapeau avec le personnage de Gazelle est très appréciable, mais même avec ça, on ne peut pas parler de parodie de James Bond.

Reste le statut de renouveau du film d’espionnage. Et bien l’on peut dire, certes que c’est réussi, grâce au méchant principalement, mais toutes les parties avec Eggsy sont en total désaccord avec cet esprit novateur. Car elles n’apportent rien aux codes du genre.

Et HEUREUSEMENT qu’il y a ce méchant ! Heureusement ! Parce que sans lui, je ne vois vraiment pas ce que le film aurait apporté à part des scènes de batailles jouissives ! Parce que même Hart se trouve, au final, intéressant dans son rapport avec Valentine. Mais sans lui, pareil. Je ne crois pas qu’il aurait pu porter le film à lui tout seul (oui, j’ai dit le contraire tout à l’heure, mais c’est pas grave).

C’est d’autant plus le méchant qui fait à lui seul tout l’intérêt du film parce que même lorsque Hart meurt, on est toujours scotché à notre siège à se demander quelle énormité va encore nous sortir Richmond. Sans l’écriture particulière de ce personnage, ç’aurait juste été un énième film d’espionnage pour ado qui surfe sur la vague Alex Rider/Cherub.

Au final, le film, dans son envie de renouveau du film d’espionnage, reprend certains traits caractéristiques des James Bond des années 60-70 (notamment son méchant, et à la relation entre ce dernier et Hart) mais à aucun moment n’a la prétention de parodier ces derniers (manque des traits caractéristiques aux James Bond).

Il réussit à nous transporter dans son univers haut en couleur surtout grâce à son esthétique particulière et surement pas grâce son héros à deux balles : Eggsy. Le film a simplement l’envie de renouer avec une ancienne tradition : celle d’un film d’espionnage sans prise de tête, ce qui se traduit par des scènes loufoques et surnaturelles. Il veut apporter quelque chose de nouveau dans la multitude des films d’espionnages d’aujourd’hui. Et il y arrive plus qu’honorablement (en très grande partie grâce à ce méchant tellement COOL) !

Et moi j’l’ai trop aimé alors du coup bah il est forcément cool ! Na !

Voilà. C’est un peu long, et sur la fin un peu fouilli (désolé), mais c’est consistant (je crois). En plus il aura fallu pas mal de temps pour que ce texte finisse par être publié mais bon... On va dire que c’est pour la futur sortie du film en DVD !

Allez... que le cinéma soit avec vous !

Kingsman : Services Secrets